Il s’agit d’un traitement reposant sur l’exposition quotidienne à une source lumineuse artificielle.

Son but est de pallier au manque de luminosité lorsque l’intensité lumineuse est trop faible, comme c’est le cas en hiver.

A titre de comparaison, l’intensité lumineuse extérieure d’un beau jour d’été est entre 50 000 et 100 000 lux alors qu’un jour d’hiver nuageux connaitra une intensité de 2000 lux. L’éclairage à l’intérieur d’une maison est d’environ 100 lux et celui d’un bureau au travail proche de 500 lux.

Les indications de la luminothérapie sont actuellement les suivantes :

• Dépression saisonnière,
• Dépression,
• Troubles causés par le travail à horaires décalés,
• Troubles du rythme veille/sommeil liés au vieillissement ou au syndrome d'avance ou de retard de phase.

Les effets secondaires les plus fréquemment rapportés sont :

• les céphalées,
• la gêne oculaire : fatigue oculaire, éblouissement excessif, irritation, une vision trouble ou avec des phosphène,
• les nausées,
• l’agitation,
• l’insomnie (si les séances n’ont pas lieu le matin).

Ils sont considérés comme légers et conduisent rarement les patients à arrêter le traitement. Le plus souvent, ils disparaissent rapidement après quelques jours, et si ce n’est pas le cas, en diminuant l’intensité lumineuse.

Il a également été rapporté un effet secondaire plus grave : l’hypomanie ou la manie, qui concerne surtout les sujets atteints de trouble bipolaire, qui doivent donc être surveilles plus attentivement.

Une hospitalisation n'est pas nécessaire pour bénéficier de séances de luminothérapie.

Les séances ont lieu en général tous les jours pendant 2 à 3 semaines à l’exclusion du samedi et du dimanche, et durent 30 minutes mais ces durées peuvent varier selon les pathologies.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant une séance de luminothérapie.

Vous serez assis(e) dans un fauteuil, en face d’une lampe de luminothérapie.

Un(e) accompagnateur (trice) est présent à chaque séance.